Le Jugement dernier d’après Michel-Ange

Premier quart du XVIIe siècle
Friedrich Brentel
3.	Friedrich Brentel d’après Michel-Ange, Le Jugement dernier, gouache sur vélin, 1er quart du XVIIe siècle. Photo. M. Bertola/Musées de Strasbourg

 

 

Dans la ville

À partir de la fin du XVIe et du début du XVIIe une tradition de peinture en miniature va se pérenniser à Strasbourg et former ce que l’on peut considérer comme une école de la miniature strasbourgeoise. Ces œuvres étaient particulièrement appréciées des collectionneurs pour leur Cabinet de curiosités.  La personnalité marquante de cette école est Friedrich Brentel. Il prit pour habitude de transposer en miniature des œuvres gravées. Ici, il réalise une interprétation d’une des représentations les plus célèbres de la Renaissance, qu’il n’a jamais pu voir directement, n’étant pas allé en Italie. Il se contente d’une gravure en sa possession et se permet la liberté de projeter les couleurs qui lui conviennent. Alors qu’il ne mesure que 40 cm de haut, ce tableautin de Brentel est considéré comme son œuvre la plus grande ce qui trahit les formats miniatures qu’il a privilégiés au cours de sa carrière.

3.	Friedrich Brentel d’après Michel-Ange, Le Jugement dernier, gouache sur vélin, 1er quart du XVIIe siècle. Photo. M. Bertola/Musées de Strasbourg
3. Friedrich Brentel d’après Michel-Ange, Le Jugement dernier, gouache sur vélin, 1er quart du XVIIe siècle. Photo. M. Bertola/Musées de Strasbourg